Une réunion importante s’est tenue le 19 avril 2024, à 10 heures du matin, au sein du Parlement Marocain, réunissant le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, ainsi que les Conseillers Parlementaires. L’objectif était de discuter de la grève des étudiants des Facultés de Médecine et de Pharmacie publiques du Maroc et de trouver des solutions à la crise qui paralyse ces établissements à travers le pays.
Il y a plus de quatre mois, les étudiants en médecine et en pharmacie ont entamé un boycott ouvert des cours théoriques et pratiques, des stages hospitaliers ainsi que des examens pour réclamer une amélioration des conditions d’étude afin de garantir une formation médicale de qualité. La réunion a abordé la question de la réduction des années d’étude de 7 à 6 ans, ainsi que plusieurs autres points. Les conseillers parlementaires et les membres de la Commission de l’Éducation, de la Culture et des Affaires Sociales ont souligné l’importance de maintenir un dialogue ouvert pour trouver des solutions rapides et efficaces afin de mettre fin à la crise.
Le Ministère de l’Enseignement Supérieur a présenté plusieurs mesures en relation avec ce dossier. Il a affirmé que la décision de réduire les années d’étude de 7 à 6 est indiscutable et indéfectible. Cependant, il a également souligné que les solutions seront mises en œuvre de manière progressive dans les jours à venir et qu’il existe toujours un risque d’année blanche.
Les étudiants en Médecine et en Pharmacie, représentés par la Commission Nationale des Étudiants en Médecine, Médecine Dentaire et Pharmacie au Maroc, expriment leur volonté de discuter et de trouver des solutions rapides et efficaces à leurs préoccupations. Pour l’instant, en l’absence de dialogue, la grève est maintenue.
Dans le cadre de cette réunion, le ministre invite également les étudiants à cesser la grève et à reprendre leurs études, assurant que tout sera résolu après la reprise des cours. Cependant, l’éventualité d’une année blanche semble s’accroître, ce qui préoccupe de plus en plus les étudiants.
Tandis que la possibilité d’une année blanche inquiète, les étudiants en pharmacie expriment leur désespoir face à l’omission involontaire de leurs revendications par rapport à celles des étudiants en médecine générale. Ils soulignent l’importance de prendre en compte leurs demandes, notamment l’équipement des laboratoires, l’organisation équitable des stages en laboratoire, en industrie et en officine pour les étudiants en pharmacie, ainsi que la réduction de l’effectif intégrant la faculté.
En conclusion, les étudiants en médecine et en pharmacie ont foi en des jours meilleurs. Ils attendent avec impatience une prochaine conférence-débat qui pourrait générer des retombées fructueuses et éventuellement définir des modalités de retour permettant de résoudre les problèmes actuels.